Gala du Stade lavallois. Comme Stanislas Salmon, Jordy Weiss n’a pas tremblé pour son retour sur le ring. Le jeune Lavallois peut voir plus loin.
Il s’était préparé dur pour être présent au rendez-vous, quatre mois intensifs après son opération à un ligament du genou. « J’ai commencé les entraînements début août et je savais que cela allait être dur de retrouver la forme » assurait Jordy Weiss, lui qui s’était retrouvé au sommet après sa première ceinture acquise au Tournoi de France, il y a un an à Laval. Il a passé plusieurs mois à travailler seul, avec, aussi, beaucoup de mise de gants. « Il est encore plus motivé qu’avant » lâchait David Rebrassé, son entraîneur. Sa nervosité en disait long, vendredi soir, avant d’enfiler les gants face au Letton Andrejs Volinckus.
L’oeil noir, grimaçant sans cesse pour échauffer sa mâchoire, le corps luisant d’huile, Weiss était sûr de lui, de sa force, mais il ne savait pourtant pas à qui il avait à faire face au numéro un letton de sa catégorie. Un adversaire qualifié de puncheur, dont les sept succès s’étaient soldés par autant de KO. Mais un adversaire piqué au foie au bout de 58 secondes, qui mettait déjà un genou à terre. « J’ai su que c’était fini pour lui » assurait Weiss.
Le crochet gauche au menton tuait tout suspense car Volinckus abandonnait au bout de 113 secondes, asphyxié, incapable de reprendre. Un combat expéditif et un travail rondement mené qui démontre bien, encore une fois, la différence de niveau qui existe entre les différentes nations de boxe. Jordy Weiss n’a surtout pas volé sa victoire, il a fait le boulot, avec panache. « Je suis un peu frustré car je m’étais entraîné pour tenir les 6×3 minutes. Mais je savoure mon 9e succès, j’étais très motivé pour mon retour sur le ring. Je suis content car on n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation ».
Weiss a confirmé qu’il était très affûté, paré pour d’éventuelles échéances comme la Coupe de la Ligue, début janvier. « J’aimerais bien le faire boxer au moins une fois avant. Un combat est prévu à Montoir-de-Bretagne, prochainement » explique son coach David Rebrassé. « Il est revenu à son meilleur niveau. Il faudra encore travailler car il sait qu’il ne peut pas s’appuyer sur ce combat-là pour connaître son état de forme ».
Source : http://www.ouest-france.fr/
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