La défaite de Karim Aliliche devrait modifier le calendrier du Lavallois Jordy Weiss. S’il gagne son combat du 18 novembre chez lui, une ceinture européenne EBU pourrait s’offrir à lui, un cran en deçà d’un « vrai » championnat d’Europe. En attendant mieux…

« J’attends des nouvelles officielles, commente Weiss au téléphone. Mais c’est bien parti. Cela voudrait dire repousser la possibilité de faire un championnat de France. Mais une chance comme cela, je ne peux que la saisir. C’est dix fois mieux ! »

Le combat pour le titre, vacant, pourrait se tenir début 2018, peut-être en février. Weiss aurait face à lui Aitor Nieto, un Espagnol de 33 ans, 21 victoires pour quatre défaites et un nul chez les pros. L’EBU, basée à Rome, devrait prochainement en dire plus. Weiss, lui, salive tout en gardant la tête froide, et les gants au chaud. « Gagner cette ceinture, ce serait ouvrir la porte d’un championnat d’Europe. Et là, c’est un tout autre niveau, qui n’a rien à voir avec ce que j’ai connu. Mais avant, il faut que cela se passe bien. Et dès le 18 novembre, sinon je perds tout, moi aussi. »

El Gitano revient d’un stage aux États-Unis, et mettra mercredi les gants à Rouen, pour peaufiner sa préparation. En veillant à arriver à son rendez-vous sur ses terres le 18 novembre en forme, mais pas trop entamé face à Jonathan Valero Cornago, un Espagnol, déjà.

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